Chronique

Le Coran ferme toutes les portes du progrès

Le coran s’est chargé de fermer toutes les portes du progrès aux musulmans. Pour s’en sortir, les musulmans doivent cesser de prendre au sérieux le Coran, la charia, Mahomet, ses hadiths, sa sunna, sa sira et toute référence au religieux pour gérer leurs affaires terrestres.

En France, par respect pour la chrétienté, on ne dit pas que la laïcité est le résultat d’une lutte féroce entre le profane et le sacré, mais une entente entre les deux. Les ancêtres des Français se sont battus contre leur religion envahissante, incarné par le clergé. Ce combat n’était pas seulement un combat d’idées, mais un réel combat physique. Quand les musulmans pendront le premier imam obscurantiste au lieu de l’écouter, je dirais qu’ils sont mûrs pour la démocratie. Pour le moment, ils n’arrivent même pas à condamner fermement un djihadiste terroriste. Au contraire, au fond d’eux-mêmes ils approuvent les djihadistes car ceux-ci appliquent la charia (la voie d’Allah). Charia entièrement inspirés du coran, des hadiths, de la sunna et de la sira, On y revient toujours. Pour ce qui est du droit de vote des femmes turques, c’est un anti musulman notoire qui leur a donné ce droit malgré l’islam. On sait ce que pense Ataturk de la doctrine mahométane et de Mahomet.

Ataturk a essayé d’imposer la laïcité par la baïonnette à un peuple qui n’a jamais été mûr pour ça. La preuve est que la Turquie a aujourd’hui un gouvernement islamiste. La laïcité en France (victoire contre le clergé qui servait de béquille au féodalisme) ne peut pas servir d’exemple. Les musulmans doivent refaire ce combat contre leurs ouléma et les idées islamiques en majorité rétrogrades et obscurantistes. Les sociétés musulmanes doivent enfanter de quelque chose qui ressemblerait à la loi 1905. Elles doivent la porter en gestation et en accoucher et non la ramener de France pour l’adopter. Pour en devenir enceintes, les sociétés musulmanes doivent « tromper » l’islam et « coucher » avec le XXIe siècle. Sans trahir en partie ou totalement l’islam, les musulmans n’évolueront pas vers la démocratie. Quant à la résistance de l’islam à toute réforme, elle est inscrite dans ses textes fondateurs. Le Coran contient les anticorps qui défendent l’islam contre toute réforme, contre tout changement positif, contre toute idée née ailleurs qu’en terre d’islam (c’est-à-dire en Arabie).

Les puissances coloniales ont colonisé l’espace physique et privé les personnes de leur liberté et de leurs biens, mais elles n’ont pas colonisé les idées et n’ont pas détruit la capacité des gens à s’adapter à leur temps une fois libérés. L’islam existe depuis un millénaire et demi et les musulmans sont volontairement restés cloués à cette date mythique du « dhouhour el islam ». Leur mental n’a pas évolué d’un poil car ils rêvent d’imiter Mahomet dans ses moindres gestes, ses moindres paroles et surtout dans ses moindres déviations. Les musulmans se chargent de donner une piètre image d’eux-mêmes. S’ils veulent évoluer, ils n’ont pas besoins des encouragements des autres.

Depuis l’indépendance algérienne, on assiste à une islamisation galopante de la société dans le sens rigoriste plutôt que dans le sens de la démocratie et de la libéralisation de la vie sociale. La société devient de plus en plus rigide et le pouvoir suit la vox-populi par souci de garder un peu de représentativité, donc de légitimité. Il y aura de plus en plus d’islam dans la société algérienne, donc de plus en plus de rigorisme, donc de plus en plus de charia. Donc de moins en moins de démocratie dans la société. Le temps ne permettra pas aux musulmans d’aller de l’avant. La liberté retrouvée et le temps disponible devant eux seront entièrement exploités pour un retour aux sources arabo-islamiques (7e siècle en Arabie). Depuis l’indépendance, de grands « progrès » en ce sens ont été faits en Algérie : arabisation pour un meilleur accès au Coran, introduction de l’éducation islamique dans le système éducatif, prolifération des mosquées, formation d’élites musulmanes intégristes, poursuites contre les individus qui « ne respectent pas les valeurs islamiques de la société », harcèlement des couples « illégitimes », code de la famille, appels quotidiens à la prière à la télévision, très fréquents prêches religieux à la télévision, formation de djihadistes par la société, encouragement du prosélytisme dans l’espace public, pressions pour faire porter le hidjab aux femmes, et enfin fitna pour rendre ces « progrès irréversibles ». On ne peut pas dire que l’Algérie montre des signes d’évolution des mentalités, ni des signes de libéralisation de la société. Le pays s’enfonce dans l’islamisme primitif. Ce constat est pareil dans tout le monde musulman.

Les musulmans reculent et se font de plus en plus intégristes, quelle que soit leur « race », leur couleur de peau, leur identité culturelle, leur couleur de cheveux ou leur nationalité, ce tableau reste identique sur tous les continents : il y a une course effrénée vers le radicalisme islamique. Le monde musulman est en pleine reconstruction dans le sens de sa version ancienne, c’est-à-dire un empire califal. C’est la civilisation que les textes fondamentaux islamiques permettent de construire, pas une autre. Ce n’est qu’en ignorant ces textes que les musulmans pourraient construire autre chose de plus moderne (pas forcément occidental).

Arilès, 2006

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